En 2024, l’écart moyen de rémunération entre les femmes et les hommes est encore de 24 % dans le secteur privé et de 14 % dans les fonctions publiques. Plus diplômées que les hommes, les femmes ne représentent pourtant que 39 % des cadres dans le privé, et 43 % des A+ dans les fonctions publiques.
Concentrées dans des métiers jugés « féminins » (nettoyage, éducation, santé, etc.), les compétences des femmes y sont moins reconnues et moins valorisées. Résultat : cela représente 55 % des emplois aux plus bas salaires du secteur privé.
Elles représentent 58 % des salariés payés au Smic.
Assignées à leur rôle de mère, les femmes occupent 80 % des emplois à temps partiel et prennent 95 % des congés parentaux. Le poids de la parentalité pénalise exclusivement la carrière des mères, accentuant encore les inégalités salariales.
Retraitées, leur pension est en moyenne inférieure de 40 % à celle des hommes.
En matière de Violences sexistes et sexuelles au travail (VSST), 30 % des salariées ont déjà été harcelées ou agressées sexuellement sur leur lieu de travail et 70 % de ces victimes déclarent n’en avoir jamais parlé à leur employeur ou employeuse.
Obligeons le gouvernement et le patronat à respecter la loi et mettre en œuvre l’égalité réelle ! Nous exigeons :
- l’égalité salariale et de carrière entre les femmes et les hommes,
- la reconnaissance des compétences et la revalorisation des métiers à prédominance féminine,
- des services publics de qualité pour répondre aux besoins d’accueil de la petite enfance,
- des moyens renforcés pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles.
Ce 8 mars 2024, la CFDT avec d’autres organisations syndicales, dépose un préavis de grève pour permettre à tous et toutes de participer aux manifestations organisées partout en France. L’égalité entre les femmes et les hommes au travail est un principe constitutionnel et un enjeu de justice sociale majeur ! Il est temps d’y parvenir, ici et maintenant !