Retraites, les syndicats claquent la porte

Les négociations sur la réforme des retraites ont été brèves et infructueuses entre l’intersyndicale et la Première ministre Élisabeth Borne. Alors que le Conseil constitutionnel doit rendre sa décision le 14 avril, l’intersyndicale appelle au retrait de la réforme, mettant en garde contre une possible crise démocratique si la réforme est adoptée en l’état. Les travailleurs sont encouragés à se mobiliser massivement pour défendre leurs droits.

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La rencontre entre l’intersyndicale et Élisabeth Borne a été brève et infructueuse en raison du refus catégorique de la Première ministre de retirer la réforme. Malgré des mois de silence du gouvernement, l’intersyndicale a accepté l’invitation de la Première ministre le 28 mars dernier, témoignant ainsi de sa responsabilité et de sa volonté de dialogue. Cependant, la réponse de la Première ministre lors de la réunion du 5 avril a été une nouvelle fin de non-recevoir, ce qui a conduit à la décision de l’intersyndicale de mettre fin à la réunion.

L’intersyndicale a exprimé son opposition à la réforme des retraites, la qualifiant d’injuste et brutale, et a appelé à la mobilisation des travailleurs. Laurent Berger a souligné que le gouvernement ne pouvait pas faire comme s’il ne s’était rien passé depuis trois mois et a exigé que les conditions de la confiance soient recréées pour relancer les discussions.

Les dirigeants syndicaux ont appelé au bon sens du Conseil constitutionnel, qui doit rendre sa décision le 14 avril, et ont exhorté les travailleurs à se joindre massivement aux cortèges prévus partout en France le jeudi 6 avril. Ils ont également averti que l’adoption de la réforme en l’état laisserait des traces et pourrait conduire à une crise démocratique.

En somme, l’intersyndicale refuse de passer à autre chose et d’ouvrir de nouvelles négociations. Elle en appelle au gouvernement pour qu’il écoute les revendications sociales et démocratiques, et retire la réforme des retraites. Les travailleurs, représentés par les organisations syndicales, ne se laisseront pas faire et continueront de se mobiliser pour défendre leurs droits.

Publié par Jérôme Stravianos

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