Uncategorized

Egalité professionnelle et salariale – Les femmes en ont marre d’attendre !

En 2024, l’écart moyen de rémunération entre les femmes et les hommes est encore de 24 % dans le secteur privé et de 14 % dans les fonctions publiques. Plus diplômées que les hommes, les femmes ne représentent pourtant que 39 % des cadres dans le privé, et 43 % des A+ dans les fonctions publiques.

Concentrées dans des métiers jugés « féminins » (nettoyage, éducation, santé, etc.), les compétences des femmes y sont moins reconnues et moins valorisées. Résultat : cela représente 55 % des emplois aux plus bas salaires du secteur privé.

Elles représentent 58 % des salariés payés au Smic.

Assignées à leur rôle de mère, les femmes occupent 80 % des emplois à temps partiel et prennent 95 % des congés parentaux. Le poids de la parentalité pénalise exclusivement la carrière des mères, accentuant encore les inégalités salariales.

Retraitées, leur pension est en moyenne inférieure de 40 % à celle des hommes.

En matière de Violences sexistes et sexuelles au travail (VSST), 30 % des salariées ont déjà été harcelées ou agressées sexuellement sur leur lieu de travail et 70 % de ces victimes déclarent n’en avoir jamais parlé à leur employeur ou employeuse.

Obligeons le gouvernement et le patronat à respecter la loi et mettre en œuvre l’égalité réelle ! Nous exigeons :

  • l’égalité salariale et de carrière entre les femmes et les hommes,
  • la reconnaissance des compétences et la revalorisation des métiers à prédominance féminine,
  • des services publics de qualité pour répondre aux besoins d’accueil de la petite enfance,
  • des moyens renforcés pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles.

Ce 8 mars 2024, la CFDT avec d’autres organisations syndicales, dépose un préavis de grève pour permettre à tous et toutes de participer aux manifestations organisées partout en France. L’égalité entre les femmes et les hommes au travail est un principe constitutionnel et un enjeu de justice sociale majeur ! Il est temps d’y parvenir, ici et maintenant !

Publié par Jérôme Stravianos, 0 commentaire

La CFDT dénonce 10 milliards d’économies arbitraires, dangereuses et sans partage de l’effort

Dimanche 18 février, Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, a annoncé un plan d’économies de dix milliards, justifié par des prévisions de croissance initialement trop optimistes.

Quatre jours plus tard, le Journal officiel confirme et détaille les coupes budgétaires. À peine deux mois après le vote de la loi de finances pour 2024, cette décision est prise par décret, sans débat, ni sur la méthode, ni sur le fond ! 

La CFDT dénonce à la fois l’absence de débat démocratique, la brutalité des montants exigés, et l’absence de justice sociale. Quelle contradiction insolente entre les incantations affichées et l’asphyxie de certaines politiques publiques, notamment de l’emploi et de la formation !

Comment peut-on à la fois prétendre faire du plein emploi, de l’éducation, de l’enseignement supérieur et de la recherche, de la transition écologique ou du logement, des priorités, et massivement obliger la mise à l’arrêt de toutes les politiques d’accompagnement et de transformation ? Les efforts demandés par exemple au ministère du Travail (1,1 milliard sur 15 milliards de budget) sont intenables au moment du lancement de France Travail, sauf à mettre à bas tous les investissements dans les compétences et l’emploi, et ce, pour longtemps.

La CFDT a toujours eu le souci de la dépense publique, des déficits budgétaires, de la dette, et de leurs conséquences sur les générations futures. Mais pour la CFDT, les niveaux d’impacts attendus sur les politiques publiques les plus touchées sont d’une gravité telle qu’ils compromettent l’avenir et les transformations indispensables.

Décision après décision, les ressorts sont toujours les mêmes : en s’entêtant dans son choix dogmatique de tailler dans les dépenses sans s’intéresser aux recettes, en refusant d’ouvrir le chantier de la fiscalité, le Gouvernement concentre toujours l’effort sur les plus modestes. Il persiste à ne pas conditionner les financements très importants consacrés aux entreprises alors même que leur efficacité est plus que contestée. Il refuse de faire évoluer la fiscalité des plus hauts revenus. Il rejette tout partage des efforts.

Pour la CFDT, la question d’un effort solidaire de ces revenus pour investir sur le long terme, notamment dans la transformation écologique, doit être enfin posée.

Les mesures de réduction de la masse salariale pour la Fonction publique, en période d’inflation, sont un nouveau coup aux agentes et agents de la Fonction publique, qu’on applaudissait hier. Les politiques publiques aussi sensibles que celles qui sont visées, tout comme les agents des ministères chargés de les mettre en œuvre, ne peuvent être les variables d’ajustement d’un dogme de la baisse d’impôt.

La CFDT appelle le Gouvernement à reconsidérer urgemment la méthode employée, à financer à la hauteur des besoins les politiques prioritaires d’un véritable projet d’avenir pour la France, et à les financer par une politique fiscale socialement juste et progressive. 

Publié par Jérôme Stravianos, 0 commentaire

CFDT Face à un monde en changement : Agenda social et engagements actuels

Dans une ère marquée par des turbulences géopolitiques et sociales, la CFDT se positionne en tant que force motrice, poursuivant avec résolution son engagement en faveur des travailleurs et travailleuses. Ce contexte difficile souligne la nécessité d’une action syndicale adaptée et proactive pour défendre et promouvoir les droits des travailleurs.

L’Agenda social de la CFDT : Réponses aux défis actuels

La CFDT, reconnaissant l’urgence de répondre à ces enjeux, a mis en place un agenda social robuste et diversifié :

1. Mise en place du haut conseil sur les rémunérations
L’un des projets phares initiés est la création du Haut Conseil sur les Rémunérations. Sa composition, son périmètre et ses missions sont en cours de définition, en synergie avec le groupe d’experts sur le SMIC. Ce Conseil aura pour tâche principale d’examiner les rémunérations, en mettant un accent particulier sur les travailleurs et travailleuses à temps partiel. Cette initiative est cruciale pour équilibrer les conditions de travail et assurer une rémunération juste et équitable.

2. Restructuration des branches professionnelles
La CFDT s’engage également dans un nouveau cycle de concertations tripartites visant à restructurer les branches professionnelles. Cette démarche vise à améliorer la négociation collective et à renforcer la cohésion au sein des différents secteurs d’activité.

3. Focus sur l’égalité professionnelle
Un autre chantier important concerne l’égalité professionnelle. La CFDT attend avec impatience un calendrier plus détaillé des concertations à venir. Ces dernières devraient mener à une révision de l’index « éga pro » et à la transposition de la directive européenne Pay Transparency. Ce projet est un pas de plus vers la réduction des écarts de rémunération entre les genres.

4. Réforme du congé parental
La CFDT se montre particulièrement vigilante sur la réforme du congé parental. Dans un contexte où certaines approches semblent régressives, notamment suite aux émeutes urbaines de l’été, la CFDT veille à ce que les droits parentaux soient respectés et adaptés aux réalités contemporaines.

5. Conformité des branches au SMIC
Un point de tension concerne les branches non conformes au SMIC. Le gouvernement a prévenu que sans avancées significatives d’ici juin 2024, il élaborera une législation pour ajuster les exonérations de cotisations. Ce changement marquerait une étape importante dans l’alignement des standards salariaux.

6. Impulsion de la négociation collective au niveau territorial
Enfin, la Première ministre a annoncé des initiatives pour promouvoir la négociation collective au niveau territorial. Cette approche vise à renforcer la dynamique sociale au niveau local et à garantir que les intérêts des travailleurs soient représentés efficacement.

Face à ces défis, la CFDT s’impose comme un acteur clé dans la défense des droits des travailleurs. Malgré un contexte géopolitique difficile, la confédération s’efforce de poursuivre ses actions et de s’adapter aux évolutions sociales pour garantir justice et équité sur le lieu de travail.

Gouvernement et partenaires sociaux : Un jeu de stratégie sur la réforme de l’assurance chômage et l’emploi des seniors

Dans un contexte social et économique en pleine évolution, le gouvernement français a pris une décision cruciale concernant la nouvelle convention d’assurance chômage. Cette décision, impactant directement les demandeurs d’emploi et les saisonniers, soulève des questions sur l’avenir des seniors sur le marché du travail.

Refus conditionnel du gouvernement

Le gouvernement a choisi de ne pas agréer la nouvelle convention d’assurance chômage proposée suite au protocole d’accord du 10 novembre 2023. Signée par les trois organisations patronales, la CFDT, la CFTC et FO, cette convention offre une avancée majeure : elle permettrait à 50 000 personnes chaque année de bénéficier de droits après 5 mois de travail au lieu de 6. Cependant, pour l’exécutif, l’absence de dispositions spécifiques pour les seniors justifie un report plutôt qu’un refus catégorique.

Un « décret de jointure » et l’avenir des négociations

Le gouvernement propose un « décret de jointure » jusqu’à mi-2024. Cette période transitoire vise à permettre une future négociation paritaire sur l’emploi des seniors. L’objectif est clair : intégrer les dispositions relatives à l’assurance chômage des seniors dans un nouveau projet de convention. Si un accord est trouvé d’ici mi-mars, il pourrait être inclus dans ce nouveau projet, susceptible d’être agréé dans sa totalité par l’État.

Pression sur les partenaires sociaux

Cette stratégie gouvernementale exerce une pression considérable sur les partenaires sociaux. Le gouvernement espère qu’ils ne parviendront pas à un accord sur ce point sensible. Une telle impasse permettrait au gouvernement de ne pas agréer la nouvelle convention, redirigeant ainsi des fonds de l’UNEDIC vers la réforme des retraites.

Position ferme de la CFDT

Face à cette situation, la CFDT réclame des propositions concrètes et des engagements clairs de la part des employeurs. La CFDT s’oppose notamment aux propositions du Ministre Bruno Le Maire, qui envisage de réduire la durée d’indemnisation des plus de 55 ans. Les statistiques montrent que cette tranche d’âge subit en moyenne 805 jours de chômage par an, bien au-delà de la moyenne générale.

Le rôle du patronat et la réalité régionale

La CFDT insiste sur le rôle que doit jouer le patronat dans la résolution de cette problématique. En effet, un senior sur six n’est ni en emploi ni retraité et souhaite activement travailler. Les médias régionaux ont relayé ce message, soulignant que si le taux de chômage a diminué de 2,6 % sur l’année, une augmentation de 1,6% a été observée au dernier trimestre.

La situation actuelle soulève des questions essentielles sur la gestion de l’emploi des seniors et l’avenir de l’assurance chômage en France. La complexité des négociations en cours entre le gouvernement, les partenaires sociaux et le patronat déterminera l’évolution de cette réforme cruciale.

Nouvelle loi pour le plein emploi : entre avancées et controverses

La récente adoption du projet de loi « pour le plein emploi », le 14 novembre 2023, marque un tournant majeur dans la politique de l’emploi en France. Visant à réduire le taux de chômage à environ 5% d’ici 2027, cette loi introduit des mesures innovantes mais suscite également des critiques significatives.

Création de France Travail et Nouveau Contrat d’Engagement

La loi acte la création de « France Travail », une structure destinée à optimiser l’emploi en France. Elle instaure également un nouveau contrat d’engagement ciblant les demandeurs d’emploi, les allocataires du RSA, les jeunes en accompagnement, et vise à améliorer l’emploi des personnes handicapées. Ces mesures ambitionnent de transformer le paysage de l’emploi en France.

Controverses et Critiques

Cependant, cette loi n’est pas exempte de critiques. La CFDT et ses partenaires du Pacte du Pouvoir de Vivre (PPV) pointent notamment du doigt des problèmes éthiques, en particulier la conditionnalité du versement du RSA à 15 heures d’activité hebdomadaires, qu’ils considèrent comme stigmatisante.

Expérimentation à Lyon et Vigilance Requise

Une expérimentation de cette loi est déjà en cours dans la métropole de Lyon. Le groupe local du PPV a exprimé ses inquiétudes au Président de la Métropole, réaffirmant ses lignes rouges. Le PPV local s’engage à suivre de près cette expérimentation, soulignant l’importance d’impliquer les partenaires sociaux dans la gouvernance des comités de pilotage de France Travail.

Introduction du Montant Net Social (MNS)

Un aspect notable de la loi est l’introduction du « Montant Net Social » (MNS) sur les bulletins de paie des salariés (secteurs public et privé). Cette mesure, effective depuis le 1er juillet, avec une obligation de déclaration débutant le 1er janvier 2024, vise à offrir une meilleure transparence sur les contributions sociales. Le MNS aura un impact significatif dès janvier 2024, notamment sur le versement de la prime d’activité et du RSA.

Rôle de la CFDT et Préconisations

La CFDT, consciente de l’importance de ces changements, a relayé les analyses et préconisations de la PSTE et de la Confédération auprès des administrateurs CFDT de la protection sociale en région. Cette démarche vise à assurer une meilleure compréhension et une application équitable de ces nouvelles mesures.

 

La loi « pour le plein emploi » représente un pas audacieux vers la réforme de l’emploi en France. Toutefois, les défis éthiques, les inquiétudes de stigmatisation et la nécessité d’une gouvernance inclusive soulignent l’importance d’un suivi attentif et d’une évaluation continue de ses impacts. La contribution active des acteurs sociaux demeurera cruciale pour naviguer dans cette période de changements significatifs.

Dans un monde en constante évolution, la CFDT reste un pilier de force et de stabilité pour les travailleurs. Nous réaffirmons notre engagement à défendre les droits et à améliorer les conditions des travailleurs, tout en restant attentifs aux défis émergents et aux opportunités de changement positif.

Publié par Jérôme Stravianos, 0 commentaire

Réglementation Européenne sur l’IA : Un Équilibre entre Innovation et Protection des Citoyens

intelligence artificielle

L’intelligence artificielle transforme notre monde, apportant des innovations et des défis. L’Union européenne a répondu par un cadre réglementaire, le premier de son genre, visant à encadrer cette technologie. 

Parlement européen

La CFDT exprime sa préoccupation quant à la tendance de la France à opposer innovation et régulation dans le cadre du trilogue européen sur le règlement de l’IA. La CFDT souligne que, bien que le règlement ne prévoie pas de nouveaux droits, il est crucial pour garantir que l’utilisation de l’IA ne compromette pas les droits fondamentaux des citoyens européens. Pour la CFDT, l’innovation technologique doit impérativement s’accompagner d’une régulation efficace. Ce n’est que par cette régulation, respectueuse de la Charte européenne des droits sociaux, que l’Europe peut se distinguer et sécuriser son autonomie stratégique, se différenciant des modèles des États-Unis et de la Chine. La CFDT appelle le gouvernement français à soutenir une réglementation européenne ambitieuse, conjuguant innovation technologique et respect des droits et libertés des citoyens et des travailleurs. Elle souligne l’urgence de faire des transformations numériques un sujet central du dialogue social et de la négociation collective. Voir le communiqué de presse de la CFDT

Le règlement européen sur l’IA représente une avancée majeure pour un équilibre entre innovation technologique et protection des droits des citoyens. La position de la CFDT met en lumière l’importance d’une régulation qui accompagne l’innovation, soulignant l’urgence d’intégrer les transformations numériques dans le dialogue social et la négociation collective.

Textes et références 

Cadre Réglementaire Global : La Commission européenne a proposé, en avril 2021, un cadre réglementaire pour l’IA, classant les systèmes d’IA selon leur niveau de risque et établissant une réglementation adaptée. Voir ICI

Principes Fondamentaux : Le Parlement européen insiste sur des systèmes d’IA sûrs, transparents, et respectueux des droits de l’homme, avec une supervision humaine pour prévenir les risques liés à l’autonomie de l’IA. Voir ICI

Catégorisation des Risques : Les applications d’IA sont classées en fonction de leur risque, avec des interdictions pour celles à risque inacceptable et des évaluations strictes pour celles à risque élevé. Voir ICI

Interdictions et Exemptions : Des interdictions spécifiques sont mises en place pour certaines applications de l’IA, tandis que des exemptions limitées sont accordées aux services répressifs sous conditions strictes. Voir ICI

Impact sur les Droits Fondamentaux : Une attention particulière est accordée à la protection des données et aux droits fondamentaux, avec la possibilité pour les citoyens de déposer des plaintes concernant les décisions basées sur l’IA. Voir ICI

Support à l’Innovation et aux PME : L’accord promeut des « bacs à sable réglementaires » pour encourager l’innovation dans le domaine de l’IA, en particulier pour les PME. Voir ICI 

 
Résultats de recherche pour « européen« 
Publié par Jérôme Stravianos, 0 commentaire

Peut-on acquérir des congés payés pendant un arrêt de travail pour maladie ?

droit

Comprendre l’Acquisition des Congés Payés Durant un Arrêt Maladie : Entre Droit Français et Européen

La question de l’acquisition des congés payés pendant un arrêt de travail pour maladie est complexe et a récemment connu des évolutions significatives en France. Traditionnellement, selon la législation française, l’accumulation de droits à congés payés est conditionnée par le temps de travail effectif ou assimilé. Cela signifie que, en principe, pendant un arrêt de travail pour maladie non-professionnelle, un salarié n’acquiert pas de congés payés.

Le Code du travail français stipule que chaque salarié a droit à deux jours et demi de congés payés par mois de travail effectif chez le même employeur. Ainsi, sauf disposition contraire d’un accord collectif ou d’une convention collective, un arrêt maladie n’entraîne pas l’acquisition de jours de congé.

Cependant, le droit français entre ici en contradiction avec le droit européen. Selon ce dernier, la survenue imprévisible d’une incapacité de travail due à une maladie ne doit pas priver le salarié de son droit à des congés payés. En réponse à cette contradiction, la Cour de cassation française a récemment ajusté le droit national pour le mettre en conformité avec le droit européen. Les changements majeurs sont les suivants :

  • Toute absence pour maladie, qu’elle soit d’origine professionnelle ou non, donne lieu à l’acquisition de congés payés.
  • La règle spéciale concernant l’acquisition de congés payés en cas d’accident du travail ou de maladie professionnelle pendant une année d’absence ininterrompue est désormais supprimée.

Concernant l’indemnité compensatrice de congés payés, il est important de noter que le délai de prescription pour en faire la demande est de trois ans. Ce délai commence à courir à partir de la période légale ou conventionnelle de prise des congés. Cependant, cette règle était aussi en contradiction avec le droit européen. Désormais, le délai de prescription ne commence à courir que si l’employeur a pris les mesures nécessaires pour garantir au salarié la possibilité d’exercer effectivement son droit à congé. 

Pour les salariés concernés par cette situation, il est conseillé de solliciter l’aide de représentants du personnel ou de se rapprocher d’un syndicat pour un accompagnement dans les démarches. Ce revirement jurisprudentiel impacte toutes les entreprises et nécessite une compréhension et une application adéquates des nouvelles règles. Pour accéder aux coordonnées des syndicats, cliquez ici

Grâce à l’influence du droit européen, les salariés en France ne seront plus privés de leur droit à des congés payés durant une absence pour maladie. Cette évolution représente un progrès significatif dans la protection des droits des travailleurs et nécessite une attention particulière de la part des employeurs et des salariés pour une application correcte.

Publié par Jérôme Stravianos, 0 commentaire

Élections des Chambres d’Agriculture de Janvier 2025 : Un Enjeu Majeur pour le Syndicalisme Agricole

En janvier 2025, un événement crucial se profile pour le monde agricole : l’élection des membres des sessions des chambres d’agriculture. Ce scrutin représente une étape fondamentale pour notre syndicalisme CFDT, car il définira non seulement la stature et la crédibilité de nos organisations dans le débat public en agriculture, mais également notre capacité à représenter efficacement la voix des salariés du secteur.

L’importance de ces élections dépasse le cadre strictement agricole. Les résultats influenceront divers aspects de la fédération, impactant directement tous ceux qui y sont impliqués. Ces élections concernent chacun d’entre nous, que nous soyons actifs dans les services à l’agriculture, la transformation agroalimentaire, ou la production agricole, et indépendamment de notre affiliation à la MSA (Mutualité Sociale Agricole) ou à la CPAM (Caisse Primaire d’Assurance Maladie).

Je fais appel à votre engagement et à votre passion pour ces élections. Notre succès dépend de notre unité et de notre participation active. C’est en bâtissant ensemble que nous pourrons assurer le triomphe de nos valeurs et de nos objectifs lors de ce scrutin. L’occasion nous est donnée de façonner l’avenir de notre secteur et de renforcer notre influence dans les débats et les décisions qui concernent directement le monde agricole.

Les élections des Chambres d’Agriculture ne sont pas simplement un processus formel ; elles représentent une opportunité vitale pour faire entendre notre voix et pour contribuer activement à l’élaboration des politiques qui régissent notre profession. C’est pourquoi votre participation, votre vote et votre engagement sont essentiels.

Préparons-nous à ces élections avec détermination et unité, car leur issue déterminera notre capacité à influencer et à améliorer le secteur agricole dans les années à venir. Ensemble, faisons de ce scrutin un moment historique pour le syndicalisme agricole et pour l’avenir de l’agriculture.

Nous sommes toutes et tous concerné-e-s directement ou indirectement donc votez et faites voter FGA-CFDT !

Publié par Jérôme Stravianos, 0 commentaire

La CFDT Agri-Agro Salue un Nouveau Projet Visant à Améliorer les Conditions de Travail en Agriculture

Conditions de Travail en AgricultureLa CFDT Agri-Agro accueille avec enthousiasme l’initiative récente de l’ANACT, du MASA et de la CCMSA, qui lance un appel à projets auprès du Fonds d’Amélioration des Conditions de Travail (FACT). Cette initiative s’inscrit dans le prolongement des efforts déployés pour combattre le mal-être en agriculture, et fait suite au rapport du Dr Lerouge de la Commission Supérieure des Maladies Professionnelles en Agriculture. Cet appel à projets représente une avancée significative pour les travailleuses et les travailleurs du secteur agricole.

Un des points clés de cet appel concerne spécifiquement les conditions de travail et d’emploi des femmes en agriculture. La CFDT Agri-Agro met l’accent sur la nécessité de reconnaître et de valoriser le travail des femmes dans ce secteur traditionnellement masculin. La lutte contre les discriminations sexistes, l’adaptation des postes de travail à la physiologie féminine, et l’égalité professionnelle sont autant de défis à relever.

Par ailleurs, l’organisation souligne l’importance de se préparer aux transitions numériques et environnementales qui redéfiniront les normes du secteur agricole dans les années à venir. La CFDT Agri-Agro insiste sur l’urgence d’adapter les conditions de travail au contexte du changement climatique, un facteur de plus en plus influent sur le quotidien des agriculteurs.

Le dialogue social et les relations humaines constituent un autre pilier essentiel de cet appel à projets. La CFDT Agri-Agro prône un échange constructif entre les différents acteurs du secteur, exploitants et salariés, pour instaurer une culture de prévention des risques et améliorer les conditions de travail. Pour l’organisation, ce dialogue ne doit pas se construire sur un rapport de force mais sur une coconstruction bénéfique autant pour les salariés que pour les exploitants.

Ce projet s’aligne parfaitement avec les thématiques actuellement négociées par la CFDT Agri-Agro au sein de l’interbranche agricole, telles que les conditions de travail, la santé au travail, l’accès au logement, la mobilité et la qualité de vie au travail. La CFDT Agri-Agro se positionne comme un partenaire fiable et engagé, prêt à jouer un rôle actif pour améliorer la vie de ceux qui sont au cœur de l’agriculture.

Publié par Jérôme Stravianos, 0 commentaire

Le Pacte d’Orientation pour le Renouveau Agricole : Une Initiative Louable mais Insuffisante pour les Salariés

Le Pacte d’Orientation pour le Renouvellement des Générations en Agriculture présente des avancées intéressantes, mais selon la CFDT Agri-Agro, il ne s’attarde pas assez sur l’amélioration des conditions des salariés, un pilier essentiel pour l’avenir de l’agriculture. L’organisation souligne également le manque de mobilisation des différentes parties prenantes autour de ce pacte.

Bien que le Pacte mette l’accent sur le développement de projets alimentaires territoriaux, la gestion des ressources en biomasse, la formation accélérée aux transitions agroécologiques et climatiques, ainsi que sur la réflexion autour de la refonte de la gouvernance des politiques agricoles, y compris au niveau régional, la CFDT Agri-Agro déplore l’absence de mesures concrètes pour les travailleurs.

Pour la CFDT Agri-Agro, la clé de la réussite de la transition écologique réside dans un dialogue multipartite et trans-sectoriel, tant au niveau national que régional. Elle s’engage donc à participer activement à la concertation sur la gouvernance des politiques agricoles. Concernant les projets alimentaires territoriaux (PAT), l’organisation demande une représentation syndicale des salariés, soulignant l’impact de ces PAT sur le secteur alimentaire et sur la vie des salariés.

Le Pacte envisage de s’appuyer sur les groupements d’employeurs, mais néglige des aspects cruciaux tels que l’organisation du travail, la conciliation avec la vie privée et les conditions de travail. Ces oublis pourraient compromettre l’attractivité des emplois en agriculture et la fidélisation des travailleurs. La CFDT Agri-Agro pointe aussi du doigt l’absence de mesures pour améliorer l’accès à la formation continue pour les salariés, contrairement aux dispositions pour les chefs d’exploitation.

Enfin, la CFDT Agri-Agro exprime sa surprise quant à la publication du Pacte sans consultation préalable avec les parties prenantes. Cette démarche soulève des questions sur l’engagement et la mise en œuvre effective du Pacte. Ainsi, l’organisation appelle à une construction plus inclusive du volet « Mobilisation des parties prenantes » pour assurer une mise en œuvre réussie et équitable du Pacte.

 
Publié par Jérôme Stravianos, 0 commentaire

Maisons Familiales Rurales (MFR) : Un Bilan de Négociations Préoccupant

Les récentes discussions autour des Maisons Familiales Rurales (MFR), qui se sont déroulées les 28 et 29 novembre, ont malheureusement abouti à un constat d’échec.

Au niveau de la classification des emplois, les débats ont commencé avec l’établissement des critères de classement. La CFDT Agri-Agro a suggéré des critères objectifs pour valoriser nos professions. L’accent a été mis sur l’intégration de facteurs personnels de rémunération et de missions annexes spécifiques aux MFR dans la future classification, avec un plaidoyer pour une classification permettant aux employés de jouer un rôle actif dans leur développement professionnel.

Pour ce qui est des salaires, la CFDT Agri-Agro a régulièrement alerté l’UNMFREO (Union Nationale des Maisons Familiales Rurales d’Éducation et d’Orientation) tout au long de 2023 sur une inflation si prononcée qu’elle risquait de neutraliser l’augmentation de 5% obtenue en janvier 2023. Toutes les propositions de réévaluation ont été systématiquement rejetées par les employeurs.

Lors des négociations du 29 novembre, la CFDT Agri-Agro a réclamé une hausse de 5,5% de la valeur du point (passant de 8,36€ à 8,81€), soutenant ses revendications par des arguments tels que le maintien du pouvoir d’achat et la comparaison avec des salaires plus élevés dans l’enseignement privé, notamment pour 8 métiers dont les salaires sont inférieurs au SMIC.

La délégation employeur a initialement proposé une augmentation de 1,5% (soit 0,12€), rejetée unanimement par les trois organisations syndicales. Sa seconde et dernière offre comprenait (A) l’augmentation des indices les plus bas de 205 à 210 points et (B) une augmentation de 2% pour toutes les catégories. La CFDT Agri-Agro a considéré ces propositions insuffisantes et a décliné cette dernière offre.

La CFDT Agri-Agro a demandé la rédaction d’un procès-verbal de désaccord, tout en exprimant ses préoccupations quant à l’avenir de la branche :

  • Quel message cela envoie-t-il aux employés qui sont constamment sollicités pour plus d’efforts avec des ressources en baisse et une perte continue de pouvoir d’achat ?
  • Dans les MFR, les négociations hors grille salariale se multiplient, souvent dans l’ombre, favorisant un individualisme exacerbé. Les directions, face au besoin de recruter et de retenir leurs employés, se tournent vers des primes non conventionnelles.
  • Avec l’introduction d’une nouvelle classification et la valorisation des compétences, quels seront les coûts associés, surtout si l’UNMFREO souligne déjà ses difficultés financières pour ajuster la valeur du point même de quelques centimes ?

La CFDT Agri-Agro aspire à un dialogue social menant à des progrès significatifs pour les salariés dévoués des MFR et envisage toutes les options pour pousser les employeurs à des négociations constructives.

Publié par Jérôme Stravianos, 0 commentaire

La CFDT Agri-Agro dénonce le refus obstiné de la FNCA d’entendre le mécontentement des salariés

La CFDT Agri-Agro, accompagnée par les syndicats CFTC, FO, SNIACAM, SUDCAM, et UNSA, représentant les 74 000 employés du secteur du Crédit Agricole, a exprimé son mécontentement envers la Fédération Nationale du Crédit Agricole (FNCA). Dans une communication officielle, ces organisations syndicales ont partagé leur préoccupation face à la situation pressante actuelle.

La source de ce mécontentement réside dans le double refus de la FNCA d’accorder une prime de partage de la valeur aux employés du Crédit Agricole en cette fin d’année 2023. Cette décision est d’autant plus frustrante compte tenu des performances financières exceptionnelles attendues dans le secteur. Il est à noter que Crédit Agricole SA et ses concurrents prévoient de verser cette prime à leurs employés.

L’intersyndicale remet en question la valorisation du travail des employés de la branche Crédit Agricole par rapport à leurs collègues d’autres institutions. En réponse à cette situation, l’intersyndicale a sollicité un entretien urgent avec la délégation fédérale de négociation de la FNCA, espérant ainsi trouver des mesures pour soutenir le pouvoir d’achat des employés.

Si aucune rencontre n’est organisée, ou si les résultats de cette réunion ne sont pas jugés satisfaisants, les syndicats signataires ont prévu d’appeler à une grève générale dans toutes les entités du Crédit Agricole le 14 décembre 2023. Cette action vise à permettre aux employés d’exprimer leur frustration face au manque apparent de volonté de la FNCA à répondre à leurs demandes, une situation que la CFDT Agri-Agro espère voir évoluer favorablement.

Publié par Jérôme Stravianos, 0 commentaire